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Classes, cantine et garderie s’équipent de capteurs CO2

Article JSL – Marie-Emilie MAZEAU

La municipalité de Saint-Christophe-en-Bresse a investi dans des capteurs CO2 pour les salles de classe. Dorénavant, les institutrices verront rapidement à quel moment il faut aérer les pièces.

Vendredi, le maire de Saint-Christophe-en-Bresse, Thierry Ravat, a reçu une commande très spéciale : les capteurs CO2 de l’entreprise TH Industrie pour équiper les salles de classe et protéger les élèves sur leur lieu d’apprentissage. Pour l’occasion, M. Coupeau, dirigeant de l’entreprise et résidant depuis avril dans la commune, a fait le déplacement.

Ces systèmes amovibles ont l’avantage de pouvoir se déplacer au gré des besoins, car ils fonctionnent à pile avec une indication lumineuse au code couleur universel selon le taux de CO2 enregistré (vert : tout va bien ; orange : attention ; rouge : il y a trop de CO2 dans l’air, il faut alors aérer immédiatement). M. Coupeau a même offert deux capteurs à la commune pour équiper la garderie et la cantine. La facture totale s’élève alors à 1 000 € pour les sept capteurs.

200 € de subvention

« J’ai décidé d’investir dans des capteurs car nous avons reçu, à plusieurs reprises, des circulaires de l’Éducation nationale nous recommandant fortement de s’équiper. De plus, à Saint-Christophe, certaines classes n’ont pas de fenêtre. Il était donc essentiel d’avoir une indication de la qualité de l’air que respirent les enfants », explique le maire. Il poursuit : « De plus, ce qui nous a bien aidés, c’est la possibilité d’obtenir 20 % de subvention sur le coût de la facture. Dans notre cas, nous recevrons 200 €, ce qui réduit la note. » Le conseil municipal a décidé de se fournir auprès d’un de ses administrés pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que ces capteurs sont garantis quatre ans, contre un ou deux ans dans les grandes surfaces de bricolage. Aussi, cette entreprise jouit d’une expertise certaine dans le domaine puisqu’elle vend ces capteurs depuis 20 ans auprès des professionnels et des industries et, enfin, pour faire fonctionner l’économie locale.